24 heures

Cette initiative va être reprise par l'ensemble des forces suisses. La mobilisation est en marche !

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Le conseil fédéral ne nous soutient pas

FRÉDÉRIC RAVUSSIN | 25 Avril 2008 | 00h49

Marc-André Cornu a expliqué, hier à l'Université de Lausanne, en quoi il allait s'opposer à une décision judiciaire française prise contre sa société.

Et si le petit village de Champagne discutait à nouveau avec la grande Champagne française? C'est ce que souhaite Marc-André Cornu, directeur de l'entreprise Cornu SA, ainsi qu'il l'a affirmé hier à Lausanne, devant le groupe de réflexion politique de l'université dont il était l'invité.

Pour parvenir à «ramener la Champagne française à la table des négociations», les défenseurs des intérêts de la localité nord-vaudoise ont plus d'un tour dans leur sac. D'abord prévue en mai, une opération sera conduite en France cet été. «Et nous allons continuer la médiatisation de notre action, car nous savons que c'est un levier important. Le millier de mails de soutien   venus du monde entier   que nous avons reçu suite à l'arrachage symbolique du panneau du village en est la preuve.»

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Son panneau d'entrée sacrifié, Champagne part
se battre en France

FRÉDÉRIC RAVUSSIN | 05 Avril 2008 | 02h08

Interdit d’appellation Champagne, le village change de stratégie après l’échec de son dernier recours.

Champagnoux suisses et Champenois français sont toujours en guerre. «On pourrait carrément supprimer le nom de notre village sur les panneaux», annonçait avec agacement un commerçant de Champagne en 1998, quelques semaines après la ratification des Accords bilatéraux qui sacrifiaient le nom de la bourgade nord-vaudoise sur l’autel de l’économie européenne. Aujourd’hui, les Champagnoux passent de la parole aux actes. Symboliquement en tout cas.

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